
Selon la dernière enquête annuelle Ipsos / Apprentis d’Auteuil, plus d’un patron de PME sur deux affirme avoir déjà eu recours à l’apprentissage (fréquemment 30% ou parfois 19%) mais près de 7 sur 10 estiment qu’ils auront moins recours à l’apprentissage en 2011. Parmi eux, 38% affirment même qu’ils signeront "beaucoup" moins de contrats d’apprentissage l’année prochaine. Les résultats de l’étude montrent que l’apprentissage a déjà souffert de la crise en 2010 mais aussi qu’il va très probablement continuer à souffrir en 2011 alors même qu’il aurait pu être considéré par les entrepreneurs comme une variable d’ajustement des effectifs à un coût bien moindre.Le problème est que dans le même temps, les chefs d’entreprise affichent un véritable déficit d’information qui semble s’aggraver avec le temps. Ainsi, de leur propre aveu, beaucoup confondent le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Ils ont par ailleurs le sentiment que les formations et les profils des apprentis ne sont pas encore suffisamment en lien avec leurs besoins. C’est le principal frein au recours à l’apprentissage mais aussi leur plus forte revendication.Le problème est que dans le même temps, les chefs d’entreprise affichent un véritable déficit d’information qui semble s’aggraver avec le temps. Ainsi, de leur propre aveu, beaucoup confondent le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Ils ont par ailleurs le sentiment que les formations et les profils des apprentis ne sont pas encore suffisamment en lien avec leurs besoins. C’est le principal frein au recours à l’apprentissage mais aussi leur plus forte revendication.
