Présent au congrès de la Confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie (CPIH) à Albi, Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme s'est prêté à l’exercice des questions-réponses devant les professionnels préoccupés par leur avenir dans le contexte actuel.En concluant le 39e congrès, le président s’est félicité du bon déroulement des travaux en espérant que “nos gouvernants montrent l’exemple par leurs choix et leurs bonnes décisions, par la concertation et le dialogue avec les forces vives de ce pays, par le volontarisme et l’innovation, et nul doute que tous ensemble nous pourrons terrasser ce démon des temps modernes qui a pour nom la crise économique mondiale. Ceci me conduit à conclure sur une formule du philosophe Allain, je cite : le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté”Concernant le classement des établissements hôteliers aux nouvelles normes, Hervé Novelli a indiqué que le coût de l’audit devrait être fixé entre 1 000 et 1 500 euros et, pour répondre aux attentes de la profession, les services de l’Etat réfléchissent à une éventuelle contribution publique pour en diminuer la charge aux hôteliers. Dans sa réponse au président des restaurateurs, le secrétaire d’Etat a annoncé qu’il va proposer une prolongation du crédit d’impôt en faveur des Maîtres Restaurateurs au-delà du 31 décembre 2009, sans préciser pour autant la durée.Dans le cadre des contreparties attendues de la profession en échange de la baisse de TVA, les restaurateurs de la CPIH ont convenu d’une baisse des prix de manière ciblée, en laissant à chacun la liberté de choisir les produits selon le fonctionnement de son entreprise. Pour en faire la communication, les restaurateurs demandent au ministre la mise en place d’un logo spécifique qui ferait la promotion de cette baisse des prix des plats cuisinés à consommer sur place ; logo qui serait apposé à l’entrée de l’établissement de restauration.Président de la CPIH, Jean François Girault a rappelé que beaucoup de professionnels sont touchés “de plein fouet” par la récession et qu’il appartenait à la profession de gérer cette crise qui ne sera pas éternelle et dont il était impératif de tirer les enseignements indispensables. “Nul doute que nous en ressortirons plus forts” a-t-il notamment déclaré, en espérant ainsi que les Etats généraux de la restauration aboutiront à des résultats favorables aux restaurateurs afin qu’ils puissent exercer leur métier plus sereinement.
Apprendre à manager en temps de crise
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Publié le 15/04/09 - Mis à jour le 17/03/22
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