Après quelques années de croissance importante, le continent latino-américain connaît aujourd'hui une croissance plus faible, avec seulement 2% d'augmentation de l'offre de 2016 à 2017, en dessous de la moyenne mondiale.
Chiffres clés
2 597 415 chambres
Parc global au 1er janvier 2017
2%
Croissance de l'offre en 2017
23%
Taux de pénétration des chaînes en 2017
Le continent sud-américain et les Caraïbes ont su profiter des grands événements sportifs et du dynamisme de la région il y a quelques années, occasionnant une croissance hôtelière importante. Aujourd'hui, suite à des difficultés financières et des remous politiques de plus en plus préoccupants dans des pays autrefois stables (Brésil, Argentine, Venezuela, pour n'en citer que quelques-uns), le continent a ralenti sa progression.
Les pays les plus dynamiques (Pérou ou Colombie par exemple) n'ont pas encore atteint le niveau ni la capacité hôtelière suffisants pour relever l'état général du continent. En plus de ces risques de nature humaine, les ouragans de 2017 dans les Caraïbes ont montré la fragilité de certaines constructions, et surtout de l'attrait touristique de ces destinations, dans un contexte de précarité environnementale.
L'Amérique latine est aujourd'hui la zone où le taux de pénétration des chaînes est le plus faible (23%, contre presque 30% en Europe et 73 en Amérique du Nord !), ce qui ne facilite pas l'afflux d'investissements massifs. Par conséquence, si le Mexique est le 9e pays en terme de parc hôtelier au monde, et le Brésil 15e, ces deux géants touristiques ne parviennent pas à tirer l'ensemble de la zone vers le haut. Quant aux groupes latino-américains, le premier au classement mondial est Grupo Posada, un groupe mexicain (46e), suivi par City Express Hoteles (Mexique aussi, 80e). Preuve s'il en fallait du lien entre croissance de l'offre et dynamisme des groupes hôteliers.