L'Afrique et le Moyen Orient ont connu nombre de bouleversements majeurs lors des dernières années. Qu'il s'agisse du boom démographique qui ne cesse d'étonner les observateurs, des conflits géopolitiques de toutes sortes, de la croissance économique ou du retour des intérêts étrangers sur le continent, la zone entière se débat entre des forces contraires, qui font son intérêt et expliquent sa complexité.

Prenant aujourd'hui le relais de l'Amérique latine en termes de développement important, l'Afrique, qui a souffert des printemps arabes, a paradoxalement vu ceux-ci pousser les investisseurs à s'intéresser au reste du continent. Les risques d'instabilité, malgré leur non-résorption, n'effrayent plus les investisseurs qui peuvent même pour certains y voir des opportunités.

Si le taux de pénétration des chaînes a augmenté, pour passer à 34%, il faut attendre la 64ème place mondiale pour voir un groupe hôtelier issu de la zone (l'israélien Fattal Hotels), suivi en 77e place par le sud-africain Tsogo Sun. Cette relative faiblesse des groupes africains et moyen-orientaux montre que l'essentiel de la croissance est encore à venir, pour une zone qui a su se relever de nombreuses épreuves.