
Deux élus socialistes ont laissé entendre pendant le week-end que la direction du groupe Accor avait alerté les autorités de l'Elysée dès la nouvelle de l'arrestation du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Les dirigeants du groupe protestent contre des allégations diffamatoires.
Le député de l'Eure François Loncle et la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Michèle Saran, laissent planer le doute sur un "complot" politique visant à éliminer Dominique Strass-Kahn de la course présidentielle. Ils mettent en cause la direction du Sofitel de New York qui a prévenu sa hiérarchie parisienne à l'annonce de l'arrestation du Directeur général du FMI, et s'interrogent sur les contacts entre le siège Accor et l'Elysée qui aurait pu instrumentaliser l'arrestation. "Les dirigeants du groupe Accor démentent formellement les allégations proférées à leur encontre, laissant entendre qu'ils seraient intervenus d'une quelconque manière dans le déroulement et le traitement de cette affaire", prosteste le communiqué du groupe, ajoutant : "Ces informations sont sans fondement et pourraient être considérées comme diffamatoires".