Les deux plateformes de location de courte durée entre particuliers ont été condamnées à une amende de 30 000 euros pour avoir fait de la publicité pour des hébergements touristiques illégaux.
Ada Colau, la maire de Barcelone et égérie du mouvement des Indignés, poursuit son combat contre le tourisme de masse. La municipalité a en effet annoncé avoir sanctionné Airbnb et HomeAway pour avoir fait de la publicité pour des hébergements touristiques qui n'étaient pas en règle. Les deux plateformes de location en courte durée entre particuliers devront ainsi s'acquitter d'une amende de 30 000 euros chacune. Les autorités de la ville expliquent avoir lancé "quatre procédures disciplinaires contre chacune des deux plateformes pour avoir fait de la publicité de logements qui n'étaient pas inscrits au registre du Tourisme de Catalogne ou pour ne pas avoir répondu aux exigences de l'administration". Airbnb a déclaré être "en total désaccord avec cette décision et fera appel. Barcelone devrait soutenir ceux qui partagent leur maison et ne pas aller à leur encontre. Nous allons continuer d'essayer de convaincre les autorités à suivre l'exemple des autres grandes villes européennes, qui ont introduit une règlementation simple et claire pour le partage de maison, permettant également aux citoyens d'encourager l'innovation". Barcelone n'est à priori pas la seule ville à se servir de la publicité pour sanctionner la location d'appartement illégale. Les autorités de l'Etat de New York seraient ainsi en train de préparer un texte de loi pour interdire aux hôtes de ces plateformes de faire de la publicité pour des hébergements illégaux. Toute personne qui promeut un appartement en violation de la loi de 2010, qui interdit la location d'appartement pour une période inférieure à 30 jours, pourrait alors être sanctionnée. Le principe est de réduire le nombre de locations illégales dans les villes en s'attaquant à leur promotion, pour limiter l'engouement qu'elles génèrent. Vous aimerez aussi :