Alors que la mairie de Paris est en train de travailler à l'élaboration d'une taxe de séjour sur l'hôtellerie haut de gamme pour financer les infrastructures parisiennes, Vanguélis Panayotis, directeur du Développement de MKG Group, répond aux questions de France 3.
Début septembre, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a annoncé la volonté de la municipalité de mettre en place une nouvelle taxe de séjour sur l'hôtellerie haut de gamme. "Nous sommes en train de travailler ensemble sur un dispositif qui devrait être présenté à l'Assemblée nationale, et qui ne touchera pas la petite hôtellerie parce qu'il ne s'agissait pas de cela, mais en revanche la grande hôtellerie, et notamment les palaces et les hôtels cinq étoiles", avait-elle déclaré (lire notre article)Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris chargé du Sport et du Tourisme, a par la suite confirmé cette volonté à l'occasion du Tourinvest Forum : "Concernant la taxe de séjour sur la "grande hôtellerie" actuellement à l'étude, nous investissons aujourd'hui 400 millions d'euros à Paris alors le produit la taxe de séjour est de 42 millions d'euros. Je pense ainsi que sur des chambres à plus de 250 euros la nuit, une taxe de 1,50 euros laisse un peu d'élasticité prix, et notamment si on permet aux hôtels d'afficher leurs prix réels, hors taxe de séjour". (lire notre article) Aujourd'hui Vanguélis Panayotis, directeur de MKG Group, réagit sur France 3 en se demandant si "L'hôtellerie est la meilleure source de financement pour les infrastructures parisiennes et du Grand Paris ?", alors qu'elle doit déjà faire face à la hausse record du taux de TVA appliqué à l'hôtellerie-restauration.