Le syndicat professionnel qui regroupe la majorité des groupes hôteliers et de restauration britannique, Bristih Hospitality Association, a fait de la baisse de la TVA son cheval de bataille. Il lance une campagne auprès des parlementaires pour passer des 20% actuels à 5%, pour susciter la création de 78 000 emplois.
Alan Parker, ex-patron du groupe Whitbread et nouveau président de la British Hospitality Association à la place de Sir David Michels, engage une campagne médiatique et politique pour arriver à faire baisser le taux de la TVA en hôtellerie restauration au niveau le plus bas, soit 5%.Ce taux, qui était de 17,5%, est passé à 20% au 1er juillet 2011. Il est identique au taux intermédiaire appliqué à tous les services en Grande-Bretagne. La BHA le trouver particulièrement pénalisant par rapport aux pays concurrents d'Europe continentale où seule le Danemark a un taux équivalent. Même avec la hausse récente, le taux de 7% en France apparaît comme un énorme avantage aux hôteliers britanniques.Dans un courrier adressé au Chancelier de l'Equichier, équivalent du ministre de l'Economie et des Finances, les dirigeants de la British Hospitality Association insiste sur le blocage au développement que représente le taux de TVA de 20% et sur la libération des énergies, des investissements et des recrutements si le taux passait à 5%.La baisse des prix qu'entrainerait cette diminution stimulerait le marché domestique et les marges supplémentaires gagnées par l'industrie autoriserait de larges recrutement. Un sondage auprès des 200 groupes hôteliers membres de la BHA estime à 78 000 créations d'emplois les conséquences immédiates de la baisse du taux et une formation plus poussée des salariés.
