• Vincent Volkoff est le nouvel animateur du réseau des directeurs d’hôtels de Louvre Hôtels. Il coache depuis 2010 un Club qui doit renforcer la communication au sein de l’entreprise. • Une succession d’expériences multiples l’ont fait explorer divers métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Après 12 ans passés dans la restauration commerciale, Vincent Volkoff rejoint le groupe via Campanile. • Sportif émérite, il prend ses nouvelles fonctions comme un challenge original, puisant dans son expérience sportive les ressources pour rassembler les talents.
Comment passe-t-on de l’atmosphère surchauffée d’un ring de boxe à l’ambiance beaucoup plus feutrée d’un restaurant étoilé ? Vincent Volkoff, 49 ans et déjà 17 ans passés chez Louvre Hôtels, a emprunté des chemins sinueux pour faire ce parcours peu commun. Il n’est d’ailleurs pas au bout de son aventure. Il occupe désormais une place stratégique pour apporter plus de cohésion au sein du groupe Louvre Hôtels.Vincent Volkoff en quelques dates -*1983 : Il arrête la boxe et commence sa carrière dans la restauration -*1986 : Maître d’hôtel dans des restaurants étoilés parisiens -*1987 : Il reste un an à New-York où il travaille dans plusieurs restaurants -*1993 : Entre chez Louvre Hôtels, dans la marque Campanile, dont il devient directeur régional -*2002 : Coordinateur régional pour tout le Grand Est -*2007 : L’arrivée de Pierre-Frédéric Roulot le convainc de rester dans le groupe -*2008 : Il intègre le Comité de Direction Louvre Hôtels et devient directeur des Opérations Ile-de-France pour Louvre Hôtels -*2011 : Président du Steering Committee et animateur du «Club des directeurs»Revenons au ring de ses débuts. C’est après six années de boxe, un sport exigeant un entraînement difficile, dont il aime les sensations et qui lui permet d’aller au bout de ses limites, qu’il raccroche les gants. "La dernière année, je boxais la journée en parallèle avec un travail de chef de rang, le soir car la lumière était tamisée. Mes yeux au beurre noir étaient moins visibles. Peu de boxeurs en font leur réel métier, on ne gagne que rarement sa vie en boxant. Et puis je n’étais pas assez bon, c’est la vraie raison !” Modeste et réaliste, il va utiliser son énergie ailleurs que dans les salles de boxe, se lançant dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, en France et aux Etats-Unis. Fin des années 80, il reste un an à New-York avec sa compagne où il travaille muni d’un simple visa touriste. Payé aux pourboires, il fait connaissance avec une nouvelle culture et le «rêve américain». Il vit dans plusieurs quartiers de la ville - Manhattan, Spanish Harlem puis l'East Side - et côtoie la communauté bretonne de la Grosse Pomme.Revenu en France après cette expérience outre-Atlantique, c’est en autodidacte qu’il reprend son parcours dans la restauration, profitant de rencontres essentielles – comme avec ce polonais M. Kluczweski du cabaret russe l’Auberge d’Armaillé, qui lui apprend les ficelles et les techniques du métier. D’étape en étape, il parvient à franchir la porte de belles maisons comme Le Vieux Berlin, Le Pêché Mignon où Le Procope. "J’ai commencé en saison, puis j’ai fait de multiples rencontres et multiplié les maisons jusqu’au poste de maître d’hôtel dans des étoilés Michelin. J’aime les métiers de contacts, les rapports humains, les métiers de bouche. J’ai même fini par acquérir une vraie connaissance du vin au cours des mes différentes expériences. Et puis, il y a eu cette année passée à New York... Du mouvement et de la diversité, quoi !” Vincent Volkoff aime quand ça bouge. Et il continue d’apprendre. De 1991 à 1993, il est directeur de la restauration pour Pierre et Vacances à Cap Esterel. Il en profite pour apprendre la gestion.Au bout de 12 années, et après avoir pas mal voyagé tant dans le monde que dans le métier, Vincent Volkoff souhaite intégrer une société qui a de l’ambition. Ce sera Louvre Hôtels. En gardant l’esprit du parfait autodidacte, il ne va cesser d’apprendre en se confrontant à de nouveaux postes. "Je suis entré chez Louvre Hôtels en 1993. J ai appris le métier de l’hôtellerie pendant 10 mois dans un Campanile de 162 chambres à Torcy, devant le siège social de l’époque”.De fait, il a vécu son évolution dans le groupe comme un apprentissage permanent. "Je suis resté dans la même société, mais avec une remise en question et une attention de chaque instant. J’y ai été aidé par le changement des organisations, de mes postes et leurs missions, et surtout en raison des évolutions du métier et de son environnement. Cette entreprise a une âme. On s’y renouvelle en permanence, et toujours on y préserve la même qualité de relations humaines de respect”. Là encore, d'étape en étape, il se fraie son chemin chez Campanile, puis dans le groupe avec une préférence pour le terrain. Il devient coordinateur régional des différentes enseignes.Pourtant, arrivé à un tournant de carrière, un choix s’impose : rester ou aller vivre ailleurs de nouvelles expériences : “Rester n’est pas un choix de confort, ce n’est pas si simple que ça”. L’homme est attaché à son groupe et à son président, Pierre-Frédéric Roulot. En effet, en 2007 c’est lui qui convainc Vincent Volkoff de rester dans le groupe en lui proposant une nouvelle mission. Pour Vincent Volkoff, il s’agit d’un moment déterminant pour la suite de son évolution chez Louvre Hôtels. Aujourd’hui, Vincent possède les épaules suffisamment larges pour être en charge de deux missions importantes : comme président du Steering Commitee, un comité qui coordonne la poursuite du déploiement des rénovations “blitz” du concept Le Restaurant de Campanile, et comme animateur du réseau des directeurs d’hôtels et de restaurants. C’est lui qui porte le projet du Club des Directeurs lancé en novembre 2010. "Cette mission, voulue par Pierre-Frédéric, a pour but de renforcer et d’ancrer de façon durable la collaboration et la communication entre les équipes de notre siège social et nos directeurs d’unités a pour but de renforcer et d’ancrer de façon durable la collaboration et la communication entre les équipes de notre siège social et nos directeurs d’unités”. L’idée est de se retrouver en petit comité avec Pierre-Frédéric Roulot et une d’une dizaine de directeurs d’hôtels chaque fois différents, pour privilégier la proximité qui favorise les vrais échanges. Discuter ensemble autour de thèmes variés et des questions que nos directeurs souhaitent partager avec leur président, accueillir des intervenants extérieurs originaux et de se réunir autour d’un déjeuner. Aux rendez-vous mensuels, s’ajouteront également des réunions événementielles (autour de spectacles, concerts, rencontres sportives) ou plus locales à l’occasion de l’inauguration d’un hôtel par exemple. Ce rôle va comme un gant à l’ancien boxeur Vincent Volkoff qui aime susciter la cohésion entre les différentes personnes de son entreprise et veut faire le trait d’union entre la culture de l’entreprise, son passé et son avenir. C’est lui qui prend en charge la recherche des intervenants, l’organisation, l’agenda. Notre ancien boxeur multicarte a déjà fait participer un leader de la Patrouille de France ainsi qu’un vice-président de la fédération d’Athlétisme à ces réunions et entend, avec ces meetings, participer à ouvrir les équipes du groupe face à un monde qui bouge. Elles ont pour objectif de faire partager des expériences où seule une cohésion forte est synonyme de bons résultats. Vincent Volkoff est attaché aux relations humaines et au respect mutuel. "Cette volonté du président de se donner les moyens d’avoir des rencontres fréquentes et régulières avec nos directeurs est innovante. J’ai toujours travaillé dans un mode vertical où la hiérarchie était sévère. Par exemple, dans les cuisines, c’est souvent quasi militaire. Travailler aujourd’hui en mode de projet transversal est une vraie évolution dans ma carrière”.Lorsqu’on lui demande le point commun entre la boxe et ce qu’il fait actuellement, il répond sans hésiter l’engagement.
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