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Le contrat de travail prolongé et renforcé pour l'investissement

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Publié le 01/02/11 - Mis à jour le 17/03/22

Signé en Avril 2009 pour clarifier les enga­gements des professionnels de la restaura­tion en échange de la baisse du taux de TVA, le Contrat d'avenir a fait l'objet de beaucoup de pression sur son volet "Baisse des prix", sans doute le moins spectaculaire aux yeux de la popu­lation, alors qu'il a été plus clairement respecté sur son volet Social, même si on constate aujourd'hui des tiraillements pour valider la nouvelle grille des salaires revalorisés. En réunissant le comité semestriel de pilotage des réalisations dans le cadre de ce Contrat, Frédéric Lefebvre, le secré­taire d’Etat en charge du Commerce, des PME et du Tourisme, a souhaité faire passer un autre mes­sage aux organisations professionnelles : Si la profession a été victime d'un procès injuste et s'il n'est pas question de revenir sur la baisse des taux, les restaurateurs français peuvent encore mieux faire dans trois directions qui méritent un nouvel avenant au Contrat : -* renforcer l’investissement pour stimuler l'indus­trie et aménager les installations, -* améliorer la formation, notamment des jeunes, -* travailler davantage la qualité et surtout la qua­lité de l'accueil.Le ministre a rassuré les professionnels qui ne veulent plus que l'on brandisse régulièrement la menace d'un retour en arrière quand beaucoup se sont fermement engagés dans l'avancée sociale et les investissements."La clientèle internationale est de retour dans notre pays. Nous avons tous les atouts pour que la France redevienne le deuxième pays touristique au monde en termes de recettes. Il faut que la qualité soit le maître mot de votre engagement”, a martelé Frédéric Lefebvre. "La baisse de la TVA, qui a permis au secteur des hôtels, cafés, et res­taurants, de surmonter la crise, doit servir d’accé­lérateur de la croissance et booster les investisse­ments”, a-t-il ajouté.Ce nouveau Contrat sera signé en avril prochain, à la date anniversaire, après le rendu des groupes de travail qui se mettent à l'oeuvre sur les trois sujets évoqués par le ministre. Tout n'est pas réglé, car les dispositifs mis en place avec l'aide d'Oséo ne trouvent pas d'écho suffisant chez les profes­sionnels. La faute en est rejeté sur les banques "traditionnelles" qui ne complètent pas le prêt participatif d'Oséo et la mise de fond des restaura­teurs. "Les banques ne jouent pas le jeu”, résume Roland Héguy, président confédéral de l'Umih. D'où l'idée de simplifier et d'élargir le dispositif. Le président du Synhorcat, Didier Chenet, pro­pose de porter le plafond des prêts Oséo de 125.000 à 200.000 euros et d’abaisser le plancher de 30.000 à 15.000 euros. Il faudra ensuite convaincre les banques de faire leur travail en apportant jusqu'au double de ces sommes.Désormais piqué de gastronomie, Frédéric Lefebvre table aussi sur l'extension du titre de Maître Restaurateur, qui est encore loin de l'objec­tif de 3 000 professionnels qui figure au Contrat d'avenir.

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