Le sentiment général est bien que l'année 2010 est meilleure que l'année précédente. Pas trop difficile compte tenu de la sévère crise de 2009. Mais cela n'empêche pas des situations locales encore très difficiles et de forts contrastes selon les régions et les types d'hôtellerie. La crise laissera des traces profondes dans le comportement des clients - tout à la fois exigeants dans les services offerts et féroces négociateurs - et dans le sentiment que toute situation est désormais assez fragile. En ce début d'année 2011, rares sont les hôteliers qui affichent une confiance sans borne, d'autant que les mises aux normes impliquent encore de lourds investissements.
Certes la plupart d'entre vous ont constaté une amélioration de l'activité, davantage sur le marché des voyages d'affaires que sur celui des loisirs, mais peu crient totalement victoire. D'autant que la fin de l'année laisse présager une stabilisation, voire une stagnation par rapport aux fortes poussées d'activité jusqu'après l'été.Pour en savoir plus : v.husser@mkg-qualiting.com / +33(0)1 56 56 87 86 }}“L’activité a été soutenue sur le segment affaires et assez moyenne sur la clientèle loisirs”.“La clientèle individuelle affaires et salons a été très présente en 2010 avec une nette augmentation, mais la clientèle loisirs n’est revenue qu’avec des tarifs de promo”.“Pour nous, l’année 2010 a été en deux temps : excellente jusqu’en juin et moins bonne que 2009 ensuite”.“L’année 2010 a été en progression, sauf la période de novembre et décembre”.“L'année 2010 sur la globalité a été assez positive. Elle aura surtout permis le redressement d'une trésorerie très mise à mal par la crise. Des emprunts très lourds, des travaux incessants de mises aux normes et de de classification freinent en permanence nos élans au détriment de notre clientèle, et de nos salariés”.“L’année 2010 a été très difficile à gérer. Des variations très importantes d'un mois sur l’autre et complètement différente de l’année précédente. Il a fallu se battre commercialement afin de faire revenir nos clients qui deviennent de plus en plus difficile à cerner. Plus il y a de service et plus ils sont exigeants sans pour autant vouloir y mettre le prix. Le sport national est devenu d’acheter low cost. La profession doit être solidaire pour ne pas brader son travail”.Si la partie hôtellerie de notre activité s'est légèrement reprise, la restauration continue de souffrir, baisse du nombre de couvert, davantage de formules rapides et de plats uniques”.“C’est une année qui s'annonce encore difficile. Nous sommes loin de sortir de ce marasme. La fin d'année 2010 et le début 2011 l’attestent. Le chiffred'affaires de novembre et décembre est à moins 50% et le début janvier très faible. Du jamais vu depuis 33 années d’activité”.La crise a provoqué un changement important de comportement de la clientèle qui a pris encore davantage conscience de la valeur de son séjour. Elle n'hésite pas beaucoup à faire pression sur les hôteliers pour profiter de meilleurs services et de meilleures conditions tarifaires, même si l'activité économique justifie leur présence.“Les clients font des séjours de plus en plus courts et quand on ne se trouve pas en zone urbaine, comme l'hôtellerie saisonnière, on tourne à vide 3 à 4 nuits par semaine. Ce qui rend l'équilibre financier très difficile à atteindre”.“Au vu des difficultés nationales et internationales, et de la "sur communication" des médias, l'accueil et la "négociation" des clients est déjà et sera de plus en plus difficile”.“Dans leur grande majorité, les clients sont satisfaits des prestations proposées, mais ils sont de plus en plus sensibles au rapport qualité/prix. Nos efforts sont permanents, mais l'ambiance de la crise reste présente et se fait ressentir malgré tout”.“Les habitudes prises pendant les deux dernières années, les solderies déraisonnables de notre hôtellerie 4 étoiles et de certains autres, la crise qui perdure, tout ceci ne peut pas être anodin et n'incite en rien à une reprise solide! ”“Dans le secteur de la montagne je pense que cette année va être très difficile nous avons déjà mal commencé. ”“Je ne pense pas que nous soyons en situation d'attendre une amélioration de l'activité en 2011; trop de pessimisme ambiant !”“Trop de pressions, trop de charges, trop de normes et je ne parle pas des contrôles qui deviennent de plus en plus incohérents”.L'interrogation persiste sur la solidité de la reprise et sur la possibilité de traduire dans les tarifs la hausse des charges qui continue de toucher les professionnels.“Nous sommes face à une grande interrogation pour 2011. L'activité économique reste très fragile et il nous faut être très vigilant”.“Dans toutes les gammes de l'hôtellerie que je connaisse, exploiter le rapport qualité des services/prix est la chose primordiale”.“Le combat du prix le plus petit est un danger pour la profession. Souvent des investisseurs non issus de notre profession pratiquent des prix trop faibles qui gênent les exploitations. De plus ils se mettent en danger car ils ne visent que le TO en oubliant la marge dédiée à l'entretien”.“Les hausses de tarifs sont obligatoires compte tenu des augmentations des charges salariales et sociales intervenues dans notre profession. Les clients accepteront une augmentation tant que celle-ci restera dans le raisonnable”.Cette enquête a été réalisée grâce à la plateforme d’enquêtes en ligne OlaKala®, un outil très opérationnel pour la mise en place d’enquêtes ponctuelles ou en flux continu, dont le point fort est le pilotage interactif de la satisfaction de vos clients.Pour en savoir plus : v.husser@mkg-qualiting.com / +33(0)1 56 56 87 86 }}
