Un week-end de soleil stimule le tourisme de proximité

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Publié le 11/10/11 - Mis à jour le 29/06/23

- Après une été passablement perturbé par la météo, notamment sur le littoral breton et normand, l’arrière saison offre une occasion de rattrapage, mais sans possibilité de compenser totalement le manque à gagner de juillet-août. - Un coup de projecteur sur le seul week-end du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre permet de constater le formidable bond de fréquentation des littoraux du Nord de la France, alimenté par la proximité de la Région parisienne. - Plus habitués aux températures agréables du début de l’automne, les littoraux du Sud ont moins profité de cet «été indien» exceptionnel, mais engrangent néanmoins des revenus bienvenus.

L’observation quotidienne des performances hôtelières assurée par le baromètre MKG Hospitality permet d’enregistrer la formidable poussée de fréquentation qu’ont connu les littoraux de Normandie, mais aussi de Bretagne et de Mer du Nord. Une poussée de pratiquement 17 points de fréquentation, du jamais vu à cette époque de l’année. Sans avoir besoin de promotion tarifaire, les hôteliers ont pu engranger même tardivement des revenus inespérés, après un été très mitigé. Télécharger le communiqué : https://hospitality-on.com/IMG/pdf/MKG_-_CP_Bilan_Week-end_30_sept_2011.pdfLe phénomène de l’été prolongé a également profité aux régions du Sud, mais dans une moindre mesure. Les taux d’occupation y sont déjà habituellement assez honorables, profitant de la fréquentation habituelle des métropolitains de Nantes, Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, de même pour Marseille ou Nice, encore davantage habitués aux beaux week-ends d’automne.«Les hôteliers profitent d’un prolongement du beau temps pour améliorer leurs performances de week-end, qui sont en général des périodes creuses à cet époque de l’année», explique Georges Panayotis, président de MKG Group. «On ne peut malheureusement pas en dire autant des restaurateurs, qui font les frais de l’arbitrage du budget loisirs dans un contexte de morosité économique. Il est satisfaisant de noter, néanmoins, qu’il y a une réelle envie de s’échapper de la ville de la part des citadins et que le marché des courts-séjours est toujours très actif. Les hôteliers ont une belle opportunité marketing pour le stimuler».

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